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lucien rebatet - Page 5

  • Lucien, Robert, Pierre-Antoine et les autres...

    Les éditions Auda Isarn publient d'ici la fin du mois une anthologie d'articles tirée de la célèbre, et sulfureuse, revue Je suis partout, qui regroupait avant-guerre les plumes les plus talentueuses de la droite révolutionnaire (pour reprendre la terminologie de Zeev Sternhell) : Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Pierre-Antoine Cousteau, Georges Blond, Claude Roy, Jean Fontenoy. Un ouvrage, préfacé par Philippe d'Hugues, qui viendra utilement complété l'étude qu'avait consacrée Pierre-Marie Dioudonnat à ce journal : Je suis partout - 1930-1944 (La Table ronde, 1987).

     

     

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    "On l’attendait depuis 68 ans ! Une anthologie de près de 700 pages des meilleurs articles (politiques, culturels) de l’hebdomadaire Je Suis Partout, couvrant toute l'histoire du journal (de 1932 à 1944). Retrouvez Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau, Céline, Henry de Montherlant, Jacques Perret, Thierry Maulnier, Lucien Combelle, Jean Azéma et bien d’autres signatures prestigieuses. Avec, cerise sur le cake, une cinquantaine de dessins (notamment du génial Ralph Soupault)."

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  • Les épis mûrs...

    "Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés..." 

    Charles Péguy

     

    Les éditions Le dilettante rééditent dans les prochains jours Les épis mûrs, le second roman de Lucien Rebatet, publié initialement en 1954 chez Gallimard. L'auteur d'Une histoire de la musique (Robert Laffont, 1998) a voulu écrire sous une forme romanesque la biographie imaginaire du musicien de génie qui a manqué à la première moitié du XXe siècle. Cette nouvelle édition est préfacée par Nicolas d'Estienne d'Orves.

     

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    "Rebatet ! Lucien Rebatet ! On entend déjà les commentaires. À quoi bon exhumer, rendre à la lumière, rehausser sur le pavois éditorial, photo d’époque, préface émue et dossier critique, les œuvres de celui qui fut, après avoir bataillé à l’Action française, le porte-plume le plus incisif et vitriolant de la Collaboration intellectuelle. Celui qui, à côté de la grande et déferlante célinienne, sanieuse, somptueuse, offrit, avec Les Décombres un scanner amer de l’avant-guerre et de la défaite de 40, pointant là ce qui, pour lui, était les signes sombres de la décadence française : les politiciens, la démocratie, les juifs. En effet, pourquoi. Parce qu’il y a, à Rebatet, un autre Rebatet. Au publiciste pronazi répond en effet, dès les années trente, un esthète, un amateur encyclopédique de littérature, peinture, cinéma et, avant tout, un musicologue éclairé, ardemment moderniste. Ce dernier, on le trouvera s’exprimant dans l’opulente Une histoire de la musique, mais également dans ces Épis mûrs que Gallimard publia en 1954 et que réédite aujourd’hui Le Dilettante avec une étude du critique musical Nicolas d’Estienne d’Orves. Ce Doktor Faustus (Thomas Mann) à la française déploie pour nous le destin fracassé de Pierre Tarare, rejeton frondeur d’un chapelier et d’une mère anxieuse et surtout, avant tout, génie musical en herbe. Depuis les premiers tapotis prometteurs sur le piano familial jusqu’à l’adoubement solennel de Fauré et d’Enesco, ce roman nous expose la croissance contrariée, l’expansion douloureuse d’un autre Berlioz ou Wagner, infatigable et conscient de son avant-gardisme génial. Une « courbe de vie » endiguée par la férule imbécile du père, troublée par les soubresauts de la sexualité et le traditionalisme, finalement bienveillant, des professeurs. À l’heure de la reconnaissance et de la célébrité internationale, c’est un autre tonnerre qui attend Pierre Tarare : celui de la Première Guerre mondiale. Chronique d’un gâchis dénoncé, ce roman est également une peinture passionnée, et cocasse, des combats houleux de la modernité musicale des années trente. Comment a-t-il pu y avoir des « maîtres chanteurs » à « Nuremberg » ? Telle est toujours la question."

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  • Céline, toujours...

    Le Magazine Littéraire du mois de février 2011 consacre son dossier à... Céline ! On y trouvera notamment des articles de David Alliot, d'Yves Pagès, de Maxime Rovere ou de Pascal Ifri, universitaire américain par ailleurs spécialiste de Rebatet. On pourra aussi lire un entretien avec Céline datant de 1958 et consacré à Rabelais, ainsi qu'un chapitre non paru de Féérie pour une autre fois.

     

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  • Autour du cinéma...

    Animée par un groupe d'étudiants messins aimant le bon boire, le bien manger et la littérature, la revue Livr'arbitres sort son troisième numéro avec un dossier consacré au cinéma. On pourra aussi y lire une nouvelle de Serge Ayoub, l'auteur de Conte Barbare (éditions Le retour aux sources).

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    Au sommaire :

     

    Entretien avec Philippe Alméras

    « Montherlant se voulait un artiste “totaliste”, il voulait exprimer le haut comme le bas»

     

    DOSSIER « AUTOUR DU CINÉMA »

    • Le cinéma sous l’occupation au prisme du regretté Louis Védrines

    • L’actualité rebatienne au coeur du débat par Gilles de Beaupte des Études rebatiennes et Pascal Manuel Heu, critique et historien du cinéma

    • Les erreurs et négligences d’un vieux cinéphile : Jean Tulard

    • L’irréductible Éric Rohmer : Hommage Portrait et souvenir de Pierre Gripari par Anne Martin-Conrad et Alain Paucard

     

    Des écrivains dans la polémique : Brigneau, Zemmour et Duteurtre

     

    Que lire? Version Francis Bergeron

     

    La semaine, nouvelle inédite de Serge Ayoub

     

     

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